La préfecture de police de Paris a procédé, hier lundi 23 novembre au démantèlement musclé d’un campement de migrants à Saint-Denis.
Le camp installé en guise de protestation a été évacué une heure aprés son installation, parfois avec des exilés encore à l’intérieur des tentes.
La police a usé de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement pour disperser les migrants.
Selon la préfecture, « la constitution de tels campements, organisée par certaines associations, n’est pas acceptable. La préfecture de police a donc procédé immédiatement à la dispersion de cette occupation illicite de l’espace public », a-t-elle déclaré un communiqué.
Ce dernier poursuit : « Toutes les personnes en besoin d’hébergement sont invitées à se présenter dans les accueils de jour où des orientations vers des solutions d’hébergement adaptées à leur situation sont proposées très régulièrement aux migrants », rapporte rfi.fr.