
Le séjour de l’activiste franco-béninois, Kémi Séba au Burkina Faso est très mouvementé et pour cause. Après une conférence animée ce samedi à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, il aurait été enlevé tard dans la nuit par des gendarmes pour une destination inconnue.
Le représentant local de Urgences panafricanistes, Hervé Ouattara, a confié à la BBC que Kémi Séba a été emmené à l’aéroport, mais n’est pas en mesure de dire s’il a été mis dans un avion.
Selon une autre version, des gendarmes burkinabé ont fait une descente à l’hôtel de l’activiste, non pas pour l’arrêter, mais plutôt aux fins de le mettre en sécurité suite à des menaces sur sa personne.
Samedi 21 décembre, il a qualifié le président burkinabé de « passoire politique » qui accepte le diktat de la France. Des membres du parti au pouvoir n’ont pas aimé ce quolibet donné à leur leader et auraient décidé de le faire regretter à Kémi Séba.
Une sortie faite dans un contexte très tendu entre Paris et les pays du Sahel touchés par le terrorisme. En marge du sommet de l’Otan tenu à Watford, en Angleterre, le président français avait demandé à ses homologues du G5 Sahel de clarifier leur position sur la présence de l’armée française dans leurs pays. Prévue initialement le 16 décembre dernier à Pau, en France, la rencontre de la clarification se tiendra finalement le 13 janvier…
Le représentant local de Urgences panafricanistes, Hervé Ouattara, a confié à la BBC que Kémi Séba a été emmené à l’aéroport, mais n’est pas en mesure de dire s’il a été mis dans un avion.
Selon une autre version, des gendarmes burkinabé ont fait une descente à l’hôtel de l’activiste, non pas pour l’arrêter, mais plutôt aux fins de le mettre en sécurité suite à des menaces sur sa personne.
Samedi 21 décembre, il a qualifié le président burkinabé de « passoire politique » qui accepte le diktat de la France. Des membres du parti au pouvoir n’ont pas aimé ce quolibet donné à leur leader et auraient décidé de le faire regretter à Kémi Séba.
Une sortie faite dans un contexte très tendu entre Paris et les pays du Sahel touchés par le terrorisme. En marge du sommet de l’Otan tenu à Watford, en Angleterre, le président français avait demandé à ses homologues du G5 Sahel de clarifier leur position sur la présence de l’armée française dans leurs pays. Prévue initialement le 16 décembre dernier à Pau, en France, la rencontre de la clarification se tiendra finalement le 13 janvier…
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