Élève en classe étoilée, après une année préparatoire accomplie, au lycée Louis Le Grand de Paris, Diary Sow passionnée des lettres et de l’écriture ne s’est pas vraiment donnée de répit.
Avant que ne sèche l’encre de son premier roman intitulé « Sous le visage d’un ange », elle avait déjà bouclé sa deuxième production littéraire. Son titre « Lorsque les masques tombent ». Le manuscrit confié à la maison d’édition était déjà dans sa phase finale, avait déclaré la meilleure élève du Sénégal (2018-2019) à l’issue des éditions du Concours général. Elle ajoutait même qu’un troisième roman était en gestation.
Nous l’avions reçu en Août 2020 dans notre magazine culturel Xalam sur les ondes de la radio futurs médias (Rfm). C’était dans le cadre de la promotion de son livre qui venait juste de sortir. Ce jour, c’est l’éditeur lui même, monsieur Diallo Abdoulaye de L’harmattan Sénégal ,qui m’avait fait parvenir l’ouvrage, après qu’un ami dont je tairais le nom, l’a payé pour moi.
Lors de notre entretien Diary disait ceci : « il s’agit de la suite, du tome II de mon premier roman. Ceux qui veulent connaître la suite de l’aventure idyllique entre Aline et Karim, avoir des réponses sur l’amour quasi impossible entre les deux amoureux, seront servis dans ce second livre intitulé « Lorsque les masques tombent ».
Sans entrer dans les détails, Diary avait ainsi levé un coin du voile sur son prochain livre.
Elle ne voulait pas vraiment nous en dire plus, malgré notre questionnement relatif à l’histoire racontée dans le roman.
Est ce qu’il s’agit d’un livre autobiographique?
Est ce que Diary ne raconte pas par procuration sa vie?
Qui sont ces personnes encagoulées qui s’interposent à l’amour et à l’épanouissement de Karim et Aline?
Quels sont leurs motivations ?
Pourquoi le titre « Lorsque les masques tombent »?
Autant de questions qui sont aujourd’hui sans réponses comme celles relatives à son intrigue et énigmatique disparition.
Diarry Sow est portée disparue depuis une dizaine de jours en France. Ni son lycée, ni ses camarades avec qui elle réside n’ont de nouvelles la concernant.
Une affaire qui inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’Etat du Sénégal. Le chef de l’Etat a instruit le consulat et l’ambassade du Sénégal en France de suivre de près la situation avec les services français compétents. Depuis des jours, une enquête est ouverte au pays de Marianne pour retrouver l’ancienne élève du lycée d’excellence de Diourbel.
Vivement que notre « Diary Nationale » soit vite retrouvée saine et sauve.
Sa famille a encore besoin d’elle, ses amis étudiants de la France et de la Diaspora, le Sénégal aussi.
C’est une exclusivité Kewoulo. A en croire des informations à la possession du premier journal d’investigation en Afrique de l’Ouest, la jeune étudiante sénégalaise recherchée par tout son pays comme par les policiers de France et de Navarre aurait quitté l’hexagone.
Si les sources consultées par notre rédaction ne donnent pas une géolocalisation précise de l’endroit où pourrait, actuellement, être Diary Sow, elles sont, par contre, unanimes à dire “qu’elle a décidé volontairement de rompre avec son passé.” Si on en est arrivé à cette extrémité qui met en péril ses études, des sources policières françaises -de haut rang- ont affirmé que “c’est pour fuir d’énormes pressions sociales qu’elle a décidé de tout larguer.” Pour comprendre ce que peuvent cacher ces pressions sociales, Babacar Touré, le directeur de publications de Kewoulo, s’est rendu, hier, dans la famille de Diary Sow à Malicounda, dans le département de Mbour.
Là, un oncle de l’étudiante comme sa tante maternelle, Collé Sow, ont fait savoir que la famille avait décidé de ne plus parler aux journalistes. La raison: “ils nous ont porté énormément de préjudices, en racontant du n’importe quoi“. Toutefois, Mamadou Sow comme Collé Sow sont formels: “ici, personne ne met de pressions sociales sur Diary. D’ailleurs, nous ne l’appelons presque pas. Parce-que, on imagine qu’elle doit être hyper chargée avec ses études. C’est sa mère qui lui a parlé en dernier ce 3 janvier“. Interrogée sur la possibilité que “ces pressions sociales” soient une volonté de ses parents de la donner en “mariage arrangé”, comme cela se fait souvent au Sénégal, sa tante est formelle. “Nous ne faisons pas cela”.
Pour notre part, à Kewoulo nous avons appris que la dernière vidéo vue de Diary Sow date du 4 janvier dernier. Elle a été aperçue, sortant de la cour de la résidence Lourcine de Paris, un sac en main. Aussi, des auditions effectuées par la BRDP, Kewoulo a appris qu’un des amis de l’étudiante sénégalaise du Lycée Louis Le Grand de Paris aurait déclaré que “Diary Sow lui avait fait part de sa volonté de ne pas reprendre ses études à la rentrée de janvier.”
Cette déclaration ne peut augmenter que du flou à cette situation déjà très loufoque. A Malicounda, la famille de Diary Sow a confié que “la jeune fille n’avait pas de fréquentations; ni féminine ni masculine dans la commune.” Toutefois, les sources françaises de Kewoulo ont laissé entendre que “elle a bel et bien une vie sociale en France avec des amis. Mais aussi une association dénommée “l’Elite sénégalaise.” Aussi, contrairement à ce que croient de nombreuses personnes, Diary Sow a un oncle qui vit avec sa famille à Paris. Et ce dernier, aussi, n’a plus de contact avec l’étudiante en 2ème année de cours préparatoires.
Si du coté de sa famille personne ne sait rien d’elle et que, depuis le 3 janvier, Diary n’a pas échangé avec sa mère, sa connexion internet, elle, a beaucoup parlé. C’est ainsi que les enquêteurs, qui se sont penchés sur l’historique de ses connexions internet, ont appris qu’elle a longtemps cherché à savoir ce que la législation française prévoyait si une personne décidait de disparaître volontairement. Voila autant d’indices qui ont poussé les autorités françaises à croire que “Diary Sow a volontairement organisé sa disparition” et décidé de ne plus considérer son absence comme inquiétante.