Arrêté pour coups et blessures volontaires et autres, à la suite d’une barre dans un bar à la Médina, le lutteur Ada Fass est présenté devant le procureur de la République. Son ami lutteur, Pokola, est activement recherché.
Les éléments du commissariat de la Médina ont conduit, ce matin, le lutteur Ada Fass devant le procureur de la République pour coups et blessures volontaires, violence et voie de fait commis la nuit en réunion et destruction de biens appartenant à autrui. Le membre de l’écurie Fass Benno est impliqué dans une bagarre survenue dans un bar non loin commissariat de police de la Médina. Il était en compagnie d’autres personnes. Son ami lutteur Pokola, de l’écurie Falaye Baldé, est activement recherché.
D’après les éléments de l’enquête, dans la nuit du 16 au 17 septembre 2024, Ada Fass, Pokola et leurs amis se sont rendus dans le bar en question où, après une consommation excessive d’alcool, le groupe a commencé à semer le désordre sur les lieux. C’est ainsi que le propriétaire O. Guèye leur a sommé de quitter le bar. C’est sur ces entrefaites qu’ils se sont bagarrés avec les videurs. Ils ont ensuite cassé des vitres du bar.
Lors de son interrogatoire, Ada Fass a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il s’est expliqué, disant qu’ils n’ont pas apprécié la manière dont ils ont été traités par le personnel du Bar. Et quand la bagarre a éclaté, il est intervenu pour séparer les protagonistes. C’est dans la foulée qu’il a blessé l’un des videurs.
Invité à identifier ses camarades, Ada Fass a allégué qu’il ne les connaît pas, mais Pokola a été formellement désigné par les vigiles comme le casseur de vitres. Il est recherché par les hommes du commissaire Sarr.
Deux victimes avec des Itt de 5 et 4 jours
Le patron du bar, O. Guèye et son videur M. Ndour, blessés dans la bagarre, ont été consultés par les services de l’hôpital Abass Ndao. Le médecin leur a respectivement délivré des certificats médicaux avec des incapacités de travail temporaire (Itt) de cinq et de quatre jours. Par contre, ils se sont désistés de leur constitution de partie civile.
avec Seneweb