Ce vendredi, l’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à un ordre émis par le parquet pour diffusion de fausses nouvelles. Selon le journal Libération, l’ancien responsable de l’OCRTIS pourrait faire face à de graves conséquences. Le parquet, ayant demandé la transmission du dossier pour analyse, envisage d’ouvrir une information judiciaire et de requérir un mandat de dépôt.
La même source précise que le président du mouvement « Dollel Askan Wi » avait déjà été convoqué après avoir évoqué, lors d’une émission télévisée, une prétendue altercation entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. En réponse aux enquêteurs, le commissaire à la retraite a affirmé qu’il ne faisait que relater ce que beaucoup de gens murmuraient concernant les relations entre les deux hommes. Cheikhouna Keïta devrait être déféré au début de la semaine prochaine.